Terre Atlantique dévoile ses projets à court terme
Le 1er décembre, Terre Atlantique a présenté ses résultats pour l’exercice 2020-2021 et ses projets pour l’avenir, notamment un outil d’imprégnation d’urée, davantage de blé pour Harry’s et des pistes de diversification, du chanvre à l’angélique.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
En amont de son assemblée générale le 3 décembre, Terre Atlantique, la coopérative de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), a fait le point sur ses résultats. Elle termine l’exercice 2020-2021 avec un chiffre d’affaires en baisse à 109 millions d’euros et un résultat net à 715 000 €. Son unique filiale, Terre Atlantique Jardin, avec cinq Gamm vert, affiche un CA en hausse de plus de 7 M€ de CA.
Le recul du CA global est à mettre en lien avec la collecte 2020 de 300 000 t, soit près d’un tiers de moins que l’année passée. « La valorisation moyenne pour les sept productions principales à 213 €/t, contre 175 €/t la campagne précédente, permet fort heureusement de compenser en partie les volumes manquants », commente la coopérative. Le CA appro est en baisse de 6 %, lié notamment aux semences, avec le retour d’assolements classiques.
Be Api profite de la hausse des engrais
La récolte 2021 est revenue à des meilleurs niveaux, avec 345 000 t prévues. « Nous avons fait une très belle récolte d’automne, mais la récolte d’été a été faible, avec des pluies arrivées tard au printemps », précise Christian Cordonnier, le directeur. À noter cet automne, le fort développement des surfaces Be Api, avec 1 000 ha supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 4 000 ha déjà accompagnés par la coopérative. « On sent que l’on a une écoute différente avec la hausse du prix des engrais, analyse Christian Cordonnier. Le pilotage de la fertilisation est d’autant plus important. »
Plusieurs partenariats sur les rails
Pour la suite, Atlas, un projet commun d’imprégnation d’urée, va voir le jour à La Pallice. En 2022, la filière blé Harry’s, avec les Grands Moulins de Paris, va s’étendre. « Nous allons tripler les surfaces », annonce le directeur. La coopérative a aussi mis sur les rails différents partenariats, en particulier sur des cultures de diversification. Elle a planté deux fois 50 ares d’angélique, pour étudier l’itinéraire technique de cette plante destinée à l’extraction d’huile essentielle, en collaboration avec l’université de Poitiers, avec un financement de l’Agence de l’eau. Terre Atlantique travaille aussi avec Vindi Gallus sur le développement d’une filière chanvre textile, et avec Unicoque en noisettes.
Marion CoisnePour accéder à l'ensembles nos offres :